Dès 1908

Cent ans de football à Segré ! L'existence d'un club de ballon à Segré est attestée dès 1908 : Segré-Sports est affilié à l'U.S.F.S.A. et pratique au moins le football-rugby. En janvier 1911, l'équipe de football-associationconduite par Fourniols est quant à elle championne de 2ème série de l'Atlantique.
 
Après la Première Guerre Mondiale,Segré-Sports devient la Préparation Militaire de Segré, s'affilie à la F.F.F. en 1922, accède à la D1 d'Anjou-Basse-Loire en 1925, en est championne en 1929 mais échoue de justesse en barrage d'accession à la DH, éliminée par les Francs-Archers Lavallois. Pilier de la D1 durant toutes les années Trente,la P.M. prend le nom d'Association Sportive de Segré en 1936 et dispute la première coupe de l'Anjou en 1937-38. Pendant ce temps l'autre club de Segré, le patronage catholique omnisport La Segréenne, dispute uniquement les championnats de l'Union d'Anjou.
Pour l'A.S. de Segré, 1949 est l'année du doublé: non seulement les hommes de Richard sont champion de Maine-et-Loire avec une large avance et montent pour la première fois en PH mais ils remportent aussi la finale de la Coupe de l'Anjou aux dépens du C.S. de Vihiers avec la composition suivante : J. Richard, Fouillet, Vigneron, M. Richard, Kasiel, Robert, Brécheteau, Briand, Menet, Thibault.

En 1952, l'A.S.S. monte en DRH mais y connaît trois saisons difficiles et retombe en PH. Rémy Perrin prend les commandes de l'équipe en 1956 et la mène en finale de la Coupe de l'Anjou (défaite 3-1 devant Baugé) et en quart-de-finale de la Coupe de l'Ouest (défaite 1-0 devant le prestigieux Stade Rennais).
Encore finaliste de la Coupe de l'Anjou en 1958, elle ne se sauve que in extremis en 1960 et en 1964 (repêchée) et finit par retomber en championnat de District en 1966 sans parvenir à remonter les années suivantes.La Segréenne, quant à elle, s'est affiliée à la F.F.F. en 1950, est montée en D3 puis en D2 mais sans guère de succès. Sa section-phare est en réalité celle de gymnastique.
C'est dans ce contexte que les deux clubs segréens décident de fusionner et constituent le 29 mars 1969 l'Entente Sportive de Segré, club comportant onze sections différentes. L'entraîneur est Gilbert Brécheteau, ancien de l'équipe de 1949 puis professionnel au F.C. Nantes. L'E.S. de Segré est vice-championne de Maine-et-Loire dès sa première saison. Après une première tentative, elle parvient à se maintenir en PH jusqu'en 1977. S'ouvre alors une longue période ascensionnelle.
L'E.S.S. remporte en 1978 un nouveau titre de championne de Maine-et-Loire puis, dans la foulée, accède en 1979 à la DRH ; une année d'apprentissage et c'est la montée en DH en 1981, une première pour le football segréen ! Elle parvient également en finale de la Coupe de l'Atlantique : là, le talent de joueurs comme Loïc Lochard et Pascal Grosbois ne peut rien face à l'armada nantaise.
En 1982-83, l'E.S.S., dont Gilles Grimaud a pris la présidence, est vice-championne de DH et remporte la Coupe de l'Anjou sous la conduite de Jacques Landreau. L'équipe réserve est championne de Maine-et-Loire l'année suivante. En 1985, l'E.S.S. est deuxième ex-aequo de DH et adopte le nom d'Entente Sportive de Segré Haut-Anjou. Enfin, grâce à une nette vitoire sur Fontenay-le-Compte, elle devient championne en 1988 et accède à la quatrième division nationale.
Dans une compétition d'un niveau si relevé, l'E.S.S.H.A. vit quatre saisons en fond de classement, sous la direction de Landreau puis de Filnambu. Elle remporte à nouveau la Coupe de l'Anjou en 1989 et en 1992 et rate d'un rien l'accès aux trente-deuxièmes-de-finale de la Coupe de France en 1990, seulement battue aux tirs aux buts par Plabennec.
Retour en DH en 1992. Alain Lardeux, un autre enseignant, succède à Jacques Filnambu qui passe directeur sportif. Avec une défense de fer, Segré remporte un nouveau titre de championne de l'Atlantique, retrouve la D4 et Jacques Filnambu. Commence alors la plus belle décennie du football segréen.
En 1994, les Segréens remportent encore la Coupe de l'Anjou et se classent sixièmes du nouveau championnat de National 3 derrière pas moins de quatre équipes réserves, ce qui leur ouvre les portes des barrages de montée en National 2 (l'actuel C.F.A.). Battus 2-1 à Maubeuge, ils croient tenir leur billet en menant 2-0 à quelques secondes de la fin du match retour lorsque sur un centre de l'ancien professionnel Eugène Ekéké l'avant-centre Bouleau marque par un retourné ; poussés en prolongation, les jaunes-et-noirs s'inclinent cruellement.
Un an plus tard, ils prennent la troisième place derrière Pontivy et la réserve lavalloise, s'ouvrant à nouveau le droit aux barrages. Leur adversaire n'est autre que le prestigieux club de Reims, double finaliste de la Coupe d'Europe ! Au match aller à Segré, un but de Vivien permet d'entretenir l'espoir ; espoir converti au match retour au stade Auguste-Delaune grâce à une excellente entame de match ponctuée par des buts de Trottier (13') et Vivien (15'). Vainqueurs 3- 2 en ayant tremblé jusqu'au bout, les Segréens accèdent enfin au National 2.
Indéfectiblement fidèle à ses principes, l'E.S.S.H.A. reste un club strictement amateur : pas de primes de match, choix unique à ce niveau. L'année d'apprentissage en C.N.2 est rude, les adversaires ont pour nom F.C. Tours, S.O. Romorantin, A.S. Cherbourg, F.C. Limoges, F.C. Nantes (b), Girondins de Bordeaux (b), S.M. Caen (b), E.A. Guingamp (b) : antépénultième, Segré est repêché.
La saison suivante est plus tranquille : Segré se classe à une méritoire neuvième place tandis que la réserve remporte une énième coupe de l'Anjou. Idem l'année suivante. Mais l'événement de la saison 1997-98 tient au match de gala disputé dans un stade Jean-Bouin plein à craquer, en trente-deuxième de finale de la Coupe de France contre Auxerre. Guy Roux aligne pas moins de cinq internationaux : Charbonnier, Silvestre, Lamouchi, Guivarc'h et Diomède, sans compter le futur Bleu Marlet. Face à la meilleure attaque de France (Guivarc'h et Diomède gagneront d'ailleurs leur place en Equipe de France et seront champions du Monde six mois plus tard), les Segréens s'inclinent avec les honneurs : ils ont même la joie d'ouvrir la marque (Trottier, 20') avant que les Auxerrois n'égalisent dans la minute suivante puis s'imposent difficilement.
Jacques Filnambu se retire en juin 1999 ; l'ancien Scoïste Christian Felci lui succède. Face à des équipes comme celles de Brest, Tours ou Rouen, Segré qui présente une équipe trop jeune et inexpérimentée est complètement largué et finit 18ème et dernier avec 11 points de retard (25 défaites, 78 buts encaissés) : c'est la relégation. Mais entre-temps, le club du Haut-Anjou a connu à nouveau les honneurs d'un trente-deuxième de finale de Coupe de France dans un Jean-Bouin à guichets fermés : l'adversaire n'est rien moins que l'Olympique de Marseille ! Les Segréens s'ccrochent courageusement et, dans un match d'un niveau technique certes limité, ne sont vaincus qu'à cause d'un but de raccroc de Robert Pirès.
Cinquièmes de C.F.A.2 en 2001 (et encore vainqueurs de la Coupe de l'Anjou) puis troisièmes en 2002 avec le retour de Jacques Landreau, ils ont une nouvelle occasion de jouer les barrages d'accession. Dans une poule de quatre équipes, il suffit de ne pas finir dernier mais, après un nul à Saint-Brieuc et deux défaites contre Mantes et Sedan, c'est seulement par repêchage qu'ils obtiennent leur promotion ! En vérité, cette équipe n'a plus le niveau pour jouer en C.F.A. ni même pour se maintenir en C.F.A.2 et elle retrouve la Division d'Honneur en 2004. Abonnée aux places... d'honneur depuis lors, l'E.S.S.H.A. retrouvera certainement les championnats nationaux.
© O. Moreau - février 2008
"copyright Olivier Moreau - http://anjou.foot.free.fr - reproduit avec l'accord de l'auteur

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